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Maylis de Kerangal. Une marraine pour 2018

Maylis

photo : C. Hélie/Gallimard

 

Née en 1967, Maylis de Kerangal a d’abord été éditrice. Depuis 2000, elle est l’auteur de six romans aux Éd. Verticales, Je marche sous un ciel de traîne, La Vie voyageuse, Corniche Kennedy, Naissance d’un pont et Réparer les vivants (ces trois derniers réédités en Folio), Un monde à portée de main, ainsi que d’un recueil de nouvelles, Ni fleurs ni couronnes et d’une novella, Tangente vers l’est (« Minimales »). Aux Éd. Naïve, elle a conçu une fiction en hommage à Kate Bush et Blondie, Dans les rapides (Folio). Elle a aussi publié un document, Un chemin de tables (Seuil).
Elle a obtenu de nombreux prix littéraires, dont le Prix Médicis pour Naissance d’un pont ou, pour Réparer les vivants, le prix Roman des étudiants/France Culture/Télérama, le Grand Prix RTL-Lire, ou le prix Orange du Livre.
Corniche Kennedy a été adapté au cinéma en 2017 par Dominique Cabrera. Réparer les vivants, en plus d’adaptations théâtrales, a également été porté à l’écran par Katell Quillévéré en 2016.

 

 

 livres marraine

 

Retrouvez Maylis de Kerangal tout au long du salon :


Grand Entretien avec la marraine (dimanche, 15h)


► Deux tables rondes « Carte blanche à la Marraine » : une avec Michèle Audin et Pierre Ducrozet, Faire récit et l'autre avec Jakuta Alikavazovic, Tragiques intensités de l'amour


► Lecture musicale Paula et le Triomphant (samedi, 14h) 


► Projection en avant-première du salon, du film Réparer les vivants, de Katell Quillévéré (jeudi, 18h30) 


► Petit-déjeuner avec Maylis de Kerangal (dim, 10h30) 


► Signatures, notamment de son nouveau roman Un monde à portée de main (Verticales).

 

M. de Kerangal et le poche :

Le passage d’un livre au format de poche est un drôle de jeu d’échelles : il réduit son format, minore son volume, allège sa masse, diminue son prix, et dans le même temps augmente son rayonnement, active sa circulation, multiplie ses exemplaires et plus encore diversifie ses lecteurs. Une opération magique qui en outre transforme la couverture, assouplit la reliure, change la typographie et modifie le nombre de pages, le tout sans toucher à un seul mot, à une seule virgule du texte contenu. Le « poche » inaugure dès lors de nouveaux usages, de nouvelles manières de lire auxquelles je m’adonne comme lectrice : il devient le véhicule d’un texte que je peux souligner, annoter, que je peux m’approprier de manière d’autant plus intime qu’il est issu d’une production standard, industrielle et massive. J’aime cette métamorphose : voir mes livres devenir des « poches », c’est découvrir qu’ils commencent cette autre vie, et vont exister pour longtemps.

Maylis de Kerangal. Une marraine pour 2018