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Du romanesque en quête de vérité

Littérature Générale (Grand entretien)

le de 16h à 16h50 -

Après Sulak (le braqueur Bruno Sulak), La Petite Femelle (la meurtrière Pauline Dubuisson) et La Serpe (l'Affaire Henri Girard), Philippe Jaenada renoue avec une histoire criminelle qu'il transcende à sa façon romanesque autant que réaliste, tendre ou cruelle, sérieuse sans jamais s'empêcher le trait d'humour, en s'attachant dans Au printemps des monstres, à un meurtrier d'enfant. Il s'agit cette fois de Lucien Léger, qui avoue en 1964 le meurtre de Luc, 11 ans, avant de se rétracter. Condamné à perpétuité, il ne cessera de clamer son innocence. Et on ne sut jamais s'il était le corbeau se faisant appelé L'Etrangleur qui inonda un mois durant les médias, la police et les parents de la victime de lettres précisant des détails troublants. Mais, souligne l'auteur, « dans cette société naissante qui deviendra la nôtre, tout est trouble, tout est factice. Tout le monde truque, ment, triche. Sauf une femme, un point de lumière. Et ce qu’on savait se confirme : les pervers, les fous, les odieux, les monstres ne sont pas souvent ceux qu’on désigne ».

Médiateur : Marc Wiltz
Auteur : Philippe Jaenada