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Le salon des livres de poche

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Dramaturgies urbaines

Littérature Générale (Rencontre d'auteurs)

le de 14h à 14h50 -

Parfois caustique ou crue, souvent audacieuse, la plume d’Emmanuelle Bayamack-Tam a plusieurs facettes (elle signe aussi ses romans du nom de Rebecca Lighieri) et bouscule lecteurs et lectrices. Dans Il est des hommes qui se perdront toujours, elle raconte l’enfance dévastée, l’injustice, la drogue et la violence dans une cité du nord de Marseille où, dans l’ombre d’un père effrayant, grandissent Karel, sa sœur Hendricka et son petit frère infirme Mohand. De son côté, Négar Djavadi, après le beau succès de son premier roman Désorientale, revient avec Arène, et s’attache elle aussi à un quartier, celui de l’est parisien, où les tensions, les frustrations, les injustices vont s’exacerber jusqu’à l’explosion, bouleversant le destin d’une jeune policière, celui d’une voleuse d’images, des jeunes de cités, de travailleurs au noir ou d’un prédicateur, et même d’une candidate en campagne pour la Mairie. Deux regards posés sur ces existences prises dans l’obscur et trouble tourbillon urbain de notre société.